Les salariés exposés à la mondialisation

La Fabrique de l’industrie poursuit ses travaux sur le lien entre mondialisation et emploi en France.

La réduction de la part industrielle du PIB, couplée à la forte couverture médiatique des fermetures d’usines (Whirlpool, Tupperware, GM&S…), nourrit le sentiment que les travailleurs exposés à la mondialisation sont plus vulnérables que ceux qui en sont abrités. Est-ce vraiment le cas ?

La Fabrique de l’industrie poursuit ses travaux sur le lien entre mondialisation et emploi en France. La note « Dynamique des emplois exposés et abrités en France », publiée en novembre 2016, apportait une vue d’ensemble sur le poids et la composition des emplois exposés à la concurrence internationale dans notre économie. Nous travaillons aujourd’hui sur les chances de retour à l’emploi des travailleurs exposés et abrités.

Une série de résultats originaux sont présentés dans la note « Parcours de travailleurs dans une économie mondialisée ». Le constat est sans appel : le risque de licenciement en raison de la fermeture d’un site de production est plus faible dans l’industrie que dans les secteurs abrités de la mondialisation. Autrement dit, la concurrence purement locale détruit plus d’emplois que la concurrence mondialisée. Cependant, les chances de retour à l’emploi sont également plus minces pour les salariés licenciés de l’industrie et leur reconversion plus fréquente, souvent dans des emplois dits « de proximité », moins rémunérateurs.

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Pour aller plus loin
Note "Dynamique des emplois exposés et abrités en France"
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Note "Parcours de travailleurs dans une économie mondialisée"
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