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Les émissions indirectes, prochain chantier de décarbonation de l’industrie

Les émissions indirectes produites tout au long de la chaîne de valeur pèsent lourd dans l’empreinte carbone des entreprises industrielles. Comment les entreprises peuvent-elles se mettre en mouvement ? Leur intégration dans les bilans d’émissions des grandes entreprises françaises sera-t-elle suffisante ?

Les entreprises industrielles sont arrivées à une étape charnière de leur décarbonation. Alors qu’elles accélèrent leurs efforts pour réduire leurs émissions directes et atteindre les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone, elles voient poindre un autre chantier, plus complexe et plus ambitieux encore : celui de la réduction de leurs émissions indirectes, produites par leurs partenaires et clients tout au long de leur chaîne de valeur. Ces émissions, plus diffuses, pèsent lourd dans leur empreinte carbone et, dans la plupart des secteurs d’activité, même davantage que les émissions directes.

Avec la mondialisation des échanges, les émissions indirectes produites sur les chaînes de valeur sont devenues une composante importante, et même souvent majoritaire, de l’empreinte carbone des entreprises. Si des initiatives émergent sur le terrain pour réduire les émissions de scope 3, le chantier n’en est qu’à ses débuts et souffre de l’asymétrie persistante des politiques climatiques à l’échelle mondiale.

La relocalisation d’activités à l’échelle européenne se présente comme une réponse prometteuse d’un point de vue environnemental, mais ce levier de décarbonation avéré ne sera activable que lorsqu’il sera également conforme à l’intérêt économique des entreprises. À défaut, celles-ci privilégient pour le moment la collaboration avec leurs fournisseurs, un axe qui augure des retombées environnementales plus faibles et plus lentes.

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