Ukraine : un nouveau choc pour l’industrie française

Un bref état des lieux des relations économiques qui unissent la France et la Russie permet d’évaluer les premières conséquences de ce conflit. Du point de vue français, la dépendance à la Russie est limitée mais son industrie pourrait, à terme, subir un choc énergétique important.

Déclenchée le 24 février dernier, l’invasion russe de l’Ukraine s’est rapidement ensuivie de sanctions économiques à l’encontre de la Russie, qui ne sont pas sans conséquences pour l’industrie française. Déjà fragilisées par la crise sanitaire, les entreprises industrielles font face à un nouveau choc dont l’intensité dépendra de la durée du conflit, des sanctions européennes et des éventuelles contre-sanctions russes.

Un bref état des lieux des relations économiques qui unissent la France et la Russie permet d’évaluer les premières conséquences de ce conflit. Premier constat : les situations sont très diverses d’un secteur à l’autre. La Russie n’est en effet pas la destination privilégiée des investisseurs français, mais certains grands groupes des secteurs de l’automobile et de l’énergie y sont solidement implantés. Deuxième constat : qu’il s’agisse d’énergie ou de métaux, les entreprises industrielles françaises se préparent à des tensions sur leurs approvisionnements en matières premières, dont les conséquences pourraient affecter des filières entières par un effet de cascade. L’ampleur du choc dépendra à la fois de la capacité des entreprises à trouver des alternatives aux fournisseurs russes et des mesures déployées par les pouvoirs publics pour en atténuer les effets.

 

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