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Zéro artificialisation nette des sols : le foncier industriel en tension ?

L’objectif de zéro artificialisation nette des sols (ZAN) devrait contrarier l’étalement résidentiel bien davantage que l’implantation d’activités industrielles. En revanche, les lourdeurs administratives constituent encore aujourd’hui un obstacle important à la réindustrialisation.

La ressource foncière est indispensable à l’implantation d’activités industrielles sur un territoire. Mais les sols assurent avant tout d’autres fonctions essentielles, comme l’entretien de la biodiversité, la production alimentaire ou encore la protection contre les inondations. Il convient donc de les protéger et de limiter leur consommation par les activités humaines que sont l’habitat, les infrastructures et les activités économiques.

C’est pour cela que la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 a inscrit deux objectifs à atteindre : d’une part, la réduction de 50 % du rythme de consommation de l’espace en 2031 et, d’autre part, l’absence de toute artificialisation nette des sols en 2050. À cette date, le solde entre les sols artificialisés et les sols renaturés, sur un périmètre et une période donnés, devra donc être égal à zéro. Dès lors, peut-on concilier cet objectif avec celui du retour de l’industrie en France ?

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